L’étiquetage évolue pour limiter le gaspillage

You are currently viewing L’étiquetage évolue pour limiter le gaspillage

En France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an. Cela représente 30 kg par personne et par an de pertes dans les foyers (dont 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés). 20 % du gaspillage alimentaire proviendrait d’une mauvaise compréhension des dates de péremption du à la confusion entre la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM).

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire et mieux informer les consommateurs, une mention complémentaire peut désormais être apposée sur les emballages des produits alimentaires indiquant qu’ils peuvent être consommés au-delà de leur date de durabilité minimale (DDM). Le décret daté du 17 novembre 2022 permet d’ajouter l’une des mentions suivantes à l’étiquetage :

  • « Pour une dégustation optimale, » avant l’indication de la date de durabilité minimale ;
  • « Ce produit peut être consommé après cette date », ou toute mention au sens équivalent, apposée dans le champ visuel de l’indication de la date de durabilité minimale ;
  • la combinaison de ces deux mentions.

Cette disposition s’applique aux denrées alimentaires fabriquées et commercialisées en France.

Pour rappel DDM et DLC, quelles différences ?

Sur les produits alimentaires préemballés, vous pouvez lire une date limite de consommation (DLC) ou une date de durabilité minimale (DDM).

La date limite de consommation (DLC) est indiquée par la mention « à consommer jusqu’au » suivie de l’indication du jour et du mois. C’est une date à respecter impérativement, elle indique qu’au-delà de cette date le produit est périmé et non consommable et peut présenter un danger imédiat pour la santé.

En revanche, la date de durabilité minimale (DDM), anciennement date limite d’utilisation optimale (DLUO), indique qu’au-delà de cette date (jour/mois/année ; mois/année ou année), le produit peut être consommé sans risque pour la santé, tant que l’emballage est resté intact. Le produit peut toutefois avoir perdu certaines de ses qualités gustatives et nutritionnelles.

Consultez notre article pour savoir comment définir vos DLC/DDM : https://www.lescuisinesdecapeco.net/gagner-du-temps-sur-les-dlc/

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16156